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Walk away or die ~ Isabelle Tremblay

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Isabelle Tremblay
Isabelle Tremblay
Spock le Mont Tremblant
Infos de baseMessages : 13
Date d'inscription : 21/12/2015
Localisation : Tout près...
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MessageSujet: Walk away or die ~ Isabelle Tremblay Walk away or die ~ Isabelle Tremblay EmptyMar 22 Déc - 13:09

Tremblay Isabelle
ft. Seri Awashima/K Project

Nom(s) :: Tremblay
Prénom(s) :: Isabelle
Surnom(s) :: Bella. Nom de code: Memphré
Âge :: 22 ans
Sexe :: Féminin
Orientation sexuelle :: Hétéro
Nationalité :: Québécoise
Groupe désiré :: Mystery

Situation conjugale :: Célibataire... si on veut
Situation familiale :: Orpheline

Date de naissance :: 25 Octobre 1973
Date du décès :: 8 Décembre 1995
Cause de la mort :: Fusillade
Péché principal :: Envie
Péché secondaire :: Colère
Ancienne profession :: Garde du corps / Mercenaire

(Vous pouvez distribuer 150 points)
Force :: 70/100
Vitesse :: 20/100
Endurance :: 60/100

Avis sur la situation :: Dur de nier sa mort vu ses derniers souvenirs, elle ne se souvient pas très bien de ce qui s'est passé mais regrette ses gestes et espère pouvoir expliquer un jour qu'elle n'avait que de bonnes intentions et qu'elle n'est pas à blâmer. Elle ne veut pas vraiment y croire... mais a plus ou moins le choix.
Caractère

Dans mon travail, c’est important d’être discret, alors je fais ça. Mon patron n’aime pas quand je pose trop de questions, alors je fais ça aussi. J’ai toujours préféré rester silencieuse, j’observe beaucoup et j’écoute, c’est important d’avoir des bons yeux pour voir tout de suite quand il faut agir. C’est important de savoir faire peur, aussi, de montrer à l’autre en avant c’est qui qui commande, alors quand il le faut je peux me fâcher, menacer et faire bien peur, même si je ne le pense pas vraiment. Je… Je n’ai pas vraiment à y penser en fait. Mieux vaut suivre les ordres et laisser quelqu’un d’autre décider. C’est mieux de ne pas avoir trop d’amis aussi, surtout dans mon cas, parce que quand je m’attache aux gens… je veux les garder pour moi. Et je n’aime pas quand les gens se mettent dans mon chemin, je risque ma vie tous les jours et je fais l’effort d’être gentille, de répondre quand on me parle, pourquoi n’importe qui peut me remplacer en un claquement de doigts? Parce que je suis trop effacée, m’a dit mon patron… c’est normal, je suis garde du corps, faut tout garder pour soi et ne jamais poser de questions, mais moi je ne suis pas tout à fait comme ça. Quand je suis jalouse, je ne vois plus clair, je trouve des opportunités et des raisons pour me débarrasser des gens, et je n’ai pas toujours des regrets… je vaux mieux, de toute façon. Même mon travail ne peut pas se mettre en travers de ça.

Physique

Taille :: 1m70
Poids :: 56KG
Corpulence :: Grande et mince, avec une poitrine des plus appréciables...
Teint de la peau :: Très pâle, sans défaut apparent, à part quelques petites cicatrices au niveau des épaules et près du ventre.

Couleur des yeux :: Bleus
Taille des yeux :: Moyens

Couleur des cheveux :: Blonds
Coupe de cheveux :: Courts, souvent attachés sur la nuque ou sur le dessus de la tête sans trop de considération pour les petites mèches rebelles sur le côté.


Expression faciale :: Extrêmement sérieuse, très souvent froide et plus propice à la timidité qu'au sourire.
Visage :: Long et mince
Sourcils :: Petits

Particularités :: Quelques cicatrices près des épaules et du ventre.
Style de vêtement :: Professionnel, souvent l'uniforme préféré par son patron qui laisse paraître ses longues jambes, un tailleur ou la combinaison noir de terrain.
Tatouages :: Aucun

Épaules :: Petites
Mains :: De longs doigts fins et des mains de taille moyenne, mais à la poigne très assurée.
Jambes :: Très longues et bien formées...
Démarche :: Rapide et autoritaire, mais silencieuse.

Sa voix :: Assez douce mais direct à la fois, elle ne parle pas très fort la majorité du temps

Première impression quand on le/la voit :: Elle est assez discrète pour que les gens ne portent que très peu attention à elle, elle a un air assez mystérieux qui la rend dure à caser.


Histoire

Janvier 1980
Saguenay, Québec


Aujourd’hui, mon grand frère a annulé ma pratique de patinage artistique et m’a ordonné de rentrer à la maison tout de suite après l’école. Il parait que maintenant, je vais recevoir des nouvelles leçons. Quand je suis rentrée, il m'a donné une boîte et à l'intérieur il y avait une paire de gants de boxe. Il m'a forcé à les mettre et il m'a dit de le frapper. Encore. Et encore.

Juin 1980
Saguenay, Québec


Le gros Bilodeau a beaucoup ri de moi en voyant mon œil au beurre noir. C’est arrivé en fin de semaine quand mon frère m’a frappé trop fort pendant la leçon de boxe. Depuis ça n’a pas arrêté d’enfler et je ne vois plus rien de cet œil là. Je ne lui ai pas reparlé depuis deux jours, avant il m’aurait grondé à cause de ça mais cette fois il a rien dit…
Bilodeau a brisé le bracelet que mon frère m’avait donné pour la Saint-Valentin et je l’ai frappé. Mais cette fois, je l’ai frappé très fort, pile sur le nez, et il s’est mis à saigner. Il m’a crié dessus et il avait le visage tout rouge, il pleurait comme un bébé et je l’ai poussé pour qu’il tombe par terre. Il a fallu appeler une ambulance. Ça a passé comme un accident, le directeur a appelé mon frère et je suis rentrée à la maison. Il n’était pas fâché, mais il avait l’air… inquiet.

Mars 1982
Saguenay,  Québec


Après ma petite victoire d’il y a deux ans, je me suis fait beaucoup d’amis. Les gens m’aimaient bien parce que j’avais défié Bilodeau et j’étais plus forte que lui, même si j’étais une fille. Lui et sa bande ils ont déjà essayé de se venger, mais maintenant on nous surveillait beaucoup tous les deux et il n’a jamais pu m’approcher.
Sauf qu’à l’extérieur de l’école, personne ne nous surveille.
Je voulais aller acheter un cadeau pour la fête de mon frère après l’école, mais Bilodeau m’a suivi avec ses amis. Je me doutais que quelque chose allait arriver, alors j’ai voulu courir pour leur échapper mais ils m’ont rattrapé et m’ont poussé dans une ruelle. J’ai eu très peur, deux d’entre eux me tenaient pour m’empêcher de frapper et je donnais des coups de pied mais ils ont commencé à me donner des coups de poing dans le visage. J’ai crié et pleuré, et soudainement une grosse voix a demandé ce qui se passait.
Les garçons m’ont lâché et ils ont reculé, un monsieur avec un sweatshirt et un capuchon sur sa tête s’approchait de nous avec les mains dans ses poches. Je n’ai pas vu son visage, mais il avait des vêtements très usés et il parlait bizarre, il avait un accent. Bilodeau et ses amis n’ont rien dit, et quand le monsieur leur a dit de « dégager de là, » ils ont pas bougé. C’est quand il a sorti la main de sa poche en tenant un couteau qu’ils sont partis en courant et en criant. J’ai voulu m’enfuir moi aussi, mais j’avais très mal et le monsieur m’a retenu par le bras. Il le serrait très fort et me disait de ne pas bouger, qu’il n’allait pas me faire de mal. Il m’a demandé mon nom et je ne lui ai pas dit, mon frère dit toujours de ne pas parler aux inconnus, mais il m’a encore montré son couteau et m’a ordonné de lui dire, donc je lui ai dit. J’avais très peur. Il m’a dit qu’il connaissait mes parents et qu’il allait m’emmener les voir, que ça prendrait juste cinq minutes. Il ne m’a pas lâché le bras et il m’a traîné par le bras en dehors de la ruelle, je lui ai dit que je devais demander la permission à mon frère avant mais il m’a dit que ce n’était pas grave, que je lui expliquerai après, qu’il était un ami, pas un étranger…

Quand on est sortis de la ruelle, on a croisé mon frère. J’ai vu dans ses yeux qu’il était très fâché. Le monsieur m’a tiré devant lui et il m’a pointé la gorge avec  son couteau nous ordonnant de ne plus bouger. J’avais très peur et j’ai commencé à pleurer, mais mon frère est resté calme et lui a dit de me relâcher. Ça a duré très longtemps, ils se disputaient, mais finalement le monsieur a ôté son couteau et je l’ai senti glisser quelque chose dans ma poche arrière, puis il m’a poussé très fort. Mon frère m’a rattrapé, m’a pris dans ses bras et il a couru jusqu’à la maison.

Quand on est arrivé, je suis montée dans ma chambre et j'ai fermé la porte. J’ai regardé ce qu’il y avait dans ma poche. Le monsieur m’avait laissé son couteau. Le lendemain, Bilodeau se retrouvait à l'hôpital avec un trou dans l'estomac. Je crois qu'il est mort.

Octobre 1986
Saguenay, Québec


Je me suis réveillée en entendant un bruit de vitre cassée. Peu de temps après, la porte de ma chambre s’est ouverte et mon frère est entrée en courant.

-Isa, debout!

-Y est deux heures du matin…

-Debout, maintenant!

Il m’a brusquement sorti du lit, seulement pour me jeter par terre et me rouler en dessous du meuble de bois.

-Qu’est-ce que tu fais?!

-Chut! Reste là, bouge plus, OK?

-Qu’est-ce qui se passe?

-Y a des gens dans la maison… maintenant chut, je vais revenir te chercher bientôt.

Il est parti et je suis restée toute seule. Il y avait des sons bizarres en bas et j’ai collé mon oreille contre le plancher pour mieux entendre. Il y avait des voix, puis des craquements, et quelques coups de feu qui m’ont fait sursauter. Nous, on a pas de fusil, non? Est-ce que ça veut dire que mon frère est mort? En tremblant, j’ai sorti un bras pour soulever mon matelas et attraper mon couteau, puis je l’ai serré contre moi. Ça ne pouvait pas faire grand-chose, mais ça me rassurait. Le monsieur ne m’aurait peut-être pas protégé une deuxième fois, mais il m’a laissé une arme. Mon frère lui, il m’a appris à me servir de mes poings, mais qu’est-ce que ça peut faire contre un fusil? Pas bien mieux qu’un couteau…

-Où est la p’tite?

-Tu pense que j’va te l’dire?! Vous avez rien à faire ici!

-On va s’en aller si tu nous dit elle est où. C’est elle que le boss veut voir… pas toi.

-C’est sérieux?! Elle est trop jeune pour ça!

Je les écoutais très attentivement sans comprendre ce qui se passait, quand la porte s’est ouverte, très lentement. J’étais toute crispée, j’écoutais la discussion et les bruits de pas dans ma chambre en même temps, je pouvais voir des bottes noires que je ne reconnaissais pas.
Et d’un seul coup, l’homme s’est penché, m’a attrapé le bras et m’a tiré hors de ma cachette.
J’ai hurlé de peur et par réflexe, je me suis retournée en brandissant mon couteau. La seconde d’après, il me lâchait et je tombais par terre : la lame était figée dans sa tête jusqu’à la garde, juste au dessus de son œil. Raide mort.

Un deuxième homme est arrivé. Le reste s’est passé très vite, j’ai tiré sur mon couteau pour le reprendre et j’ai décrit plusieurs arcs de cercle devant moi avec pour me protéger, mais il n’était pas très impressionné. Il a réussi à s’approcher et à m’immobiliser, et je continuais de crier et d’appeler à l’aide. En bas, mon frère criait aussi. L’homme m’a soulevé de terre et il a placé un bout de tissu mouillé sur mon nez. Je me souviens que l’odeur était désagréable, mais après ça… plus rien.

Octobre 1986
???, Québec


Ses hommes m'ont laissée enfermée à l'arrière de leur camionnette pendant plusieurs jours avant de me laisser sortir, puis ils m'ont emmenée devant lui. J'ai pu l'observer sans trop savoir de qui il s'agissait, grand, bien bâti, les cheveux noirs, la barbe de quelques jours, tatoué... mais son visage faisait peur. Le côté droit était recouvert de plaques de métal un peu cabossées et il lui manquait un œil.
Il a demandé aux hommes de nous laisser seul et j'ai reconnu sa voix: c'est celui qui s'était disputé avec mon frère et qui avait tenté de m'enlever. Des années plus tard, il avait enfin réussi. Il s'est accroupi et m’a montré le couteau, il me parlait de comment le tenir et des différentes places les plus vulnérables, les avantages, les désavantages. Ses hommes me l’avaient confisqué quand ils m’ont capturé, sans doute.  J’avais trop peur pour l’arrêter, mais à un moment il m’a demandé si j’avais des questions.

-Où est mon frère?

-Il est mort.

Je me suis jetée sur lui en hurlant de rage pour le rouer de coups. Mais il n'a pas bronché. Il m'a repoussé juste comme ça et il m'a giflé très fort, puis il m'a plaqué contre le mur en me tenant par la gorge. Je n'ai pas arrêté de crier, mais il a mis sa main sur ma bouche pour bloquer le son et j'ai fini par me calmer, sans pour autant pouvoir arrêter de pleurer. Sa voix était à glacer le sang et il a simplement chuchoté, à quelques centimètres de mon visage:

-Écoute moi bien ma belle, t'es pas icitte pour brailler comme un bébé, t'es icitte parce que t'as toujours été supposée d'être icitte. Ton frère là, c'était un traître qui a sacré son camp avec toi parce qu'il se pensait meilleur que nous autres. Y a eu c'qu'il méritait, pis si t'es pas capable de faire mieux toi aussi tu vas avoir c'que tu mérites. Tu comprends ça?

J'ai hoché la tête, le visage tout bleu du manque d'air, et il m'a lâché. Il m'a laissé quelques secondes pour reprendre mon souffle, puis m'a attrapé le bras pour me remettre sur mes pieds.

-Lève-toi. Oublie ton frère pis tes parents, c'est plus eux ta famille. C'est nous, moi pis les boys, pis maintenant on veut que tu nous aide.

Il m’a montré le couteau une nouvelle fois avant de le ranger à sa ceinture.

-Si tu fais bien ça, je te le redonne. On va partir pour Montréal dans quelques jours le temps que ça se calme dans ton coin, la business va être meilleure là-bas. Entre temps on va ben te trouver de quoi à faire...

Il m'a signe de sortir et je suis vite partie, encore en reniflant et en essuyant mes larmes. Je pensais que ça allait mal à la maison, mais là ça peut pas être pire... je préfèrerais être morte et en Enfer.

Février, 1987
Montréal, Québec


Il s'appelle Slash. Enfin... ce n'est pas son vrai nom, mais tout le monde l'appelle comme ça. C'est un américain, il est arrivé avec un autre gang dans les années soixante mais depuis il a crée son propre groupe pour brasser la marde tout seul. Il est vieux, quarante ans au moins, les autres sont plus jeunes.

Ce n'est pas si mal au final. Mes nouveaux "frères" sont rudes mais gentils, ils ont accepté de m'entraîner à la boxe et ils m'ont même promis de m'apprendre comment me servir du couteau si Slash me le redonnait. Quand ils me laissent sortir, je vole des trucs, de la nourriture, de l'argent, des babioles, et on se partage tout. Des fois ils m'emmènent avec eux en "mission" et on va rendre visite à nos clients qui n'ont toujours pas payé pour nos services. Parce qu'on peut faire beaucoup de chose si on est bien payé, c'est Rake qui l'a dit. Contrebande, vol, assassinat, enlèvements... et quand les gens payent pas, suffit de les convaincre. Des fois c'est moi qui s'en occupe. Pour apprendre.

Je n'ai pas vraiment eu la chance d'arrêter deux secondes pour y penser. J'ai vraiment oublié, au fond, je ne réfléchissais plus vraiment au pourquoi du comment. Je ne sais pas vraiment pourquoi je suis là, on a déjà parlé de mes parents mais ça n'a mené nulle part, personne ne parle jamais de mon frère. Je n'ose pas vraiment demander. Je connais à peine les noms de tout le monde, je fais quelques petits trucs mais les gars veulent me trouver un nom de code avant de m'envoyer sur le terrain. Ils disent que c'est plus sécuritaire. Finalement, on est restés avec Memphré, ils voulaient m’appeler Nessie mais c'était trop random donc ils ont pris son cousin du Québec.

1986
Montréal, Québec


Des policiers nous ont trouvé. Tout le monde dormait, personne ne les a entendu, ils cherchaient Slash. Je les ai suivis et quand ils ont trouvé son bureau, je suis passée à l’attaque. J’avais une bouteille vide, je l’ai fracassé sur le crâne du premier policier et il a perdu connaissance, l’autre m’a tiré dessus et Slash s’est réveillé et il l’a tué avec son pistolet à lui. Après il a achevé l’autre. La gang a caché les corps le lendemain pendant que Slash contactait un ami médecin à lui, pour me soigner. Il n’a jamais quitté mon chevet. Il m’a remercié tout plein de fois, et il m’a dit qu’il était fier de moi, il s’est excusé de ne jamais m’avoir donné une arme pour me défendre. Et quand je me suis rétablie, il m’a donné mon propre couteau, pas son vieux à lui, et une belle épée qu’il avait trouvée dans un vieux débarras. Ça ne valait pas une machette, mais j’étais très contente. Enfin, j’avais mérité son attention. Et à ce moment là, j’ai commencé à ressentir plus que du respect pour lui.

Novembre 1995
Toronto, Ontario


Je ne le lâche pas d’une semelle… comment j’ai pu rater ça?

Slash voit une fille depuis qu’on est arrivé à Toronto. Il a fallu déménager quand la police est devenue trop entreprenante, même pour nous, on a déjà perdu Rake et Misha dans une opération armée et on a retrouvé Beowulf, l’ancien garde du corps de Slash, mort dans un ravin avec la gorge tranchée. Depuis, c’est moi son nouveau garde du corps, quelque chose qui m’a beaucoup fait plaisir. Beowulf n’était qu’un incompétent de toute façon, notre chef méritait mieux… ce n’est pas une grande perte.

Mais ça? Une autre femme, ici? Depuis longtemps en plus, ça fait quelques années qu’on est à Toronto, et je n’en savais rien! Je les ai surpris, juste comme ça, alors qu’il m’avait donné quartier libre pour quelques heures… mais j’avais oublié mon épée dans son bureau donc j’y suis retournée pour les retrouver ensemble. J’étais dégoûtée, je lui ai demandé ce qu’elle faisait là et il m’a ordonné de sortir. Je ne suis que son garde du corps, je fais ce qu’il dit sans poser de questions. Et c’est ce que j’ai fait. Mais je me sentais trahie, abandonnée, cette fille là n’était pas bien plus vieille que moi… pourtant, il n’y avait pas de raison. Il n’y a jamais rien eu entre nous deux.  Mais c’était tellement injuste!

Décembre 1995
Toronto, Ontario


Le nouveau, là… Dali... Il est bizarre. Il m’a demandé à me parler en privé, il m’a déjà fait des avances que j’ai refusées et Slash a dû s’en mêler pour que ça ne dégénère pas. Mais là, il dit qu’il sait pour l’amante de Slash, que ça ne me plait pas, et qu’avec son aide on peut s’en débarrasser. Elle fait partie d’un gang rival, elle l’embobine depuis le début! Je le savais! Je m’en étais toujours doutée, cette garce n’a jamais rien eu à faire ici! Dali croit qu’elle a réussi à voler des  documents importants, les prochains de nos prochains coups et la liste de nos clients, et depuis qu’elle est là il n’y a que moi qui peut approcher du bureau de notre boss. Il veut que je les reprenne et que je la tue et que je reprenne les documents, il se chargera bien de les cacher le temps que les choses se calment. Après tout, j’ai assez de squelettes dans mon placard comme ça, qu’il ajoute. Surtout après ce qui est arrivé à Beowulf…
Je ne sais pas comment il sait ça, mais si ça peut nous débarrasser de cette fille, je suis prête à le faire. Personne n’aime les traîtres… Slash mérite mieux que ça.

Décembre 1995
Toronto, Ontario


La seconde  que les documents ont quitté mes mains, j’avais un bras tordu et un couteau sous la gorge.
Dali m’a menti. Cette fille n’était personne, une nobody ramassée comme ça au bord de la rue, mais lui travaille pour un autre gang et compte ramener les documents. J’ai tenté de le mordre, il a ri, il me disait que n’importe qui s’en serait rendu compte mais que j’étais tellement jalouse que je n’en voyais rien… puis il m’a traîné dehors en laissant une note derrière nous…

On a rejoint d’autres membres de son gang et on a attendu. Plus tard, Slash arrivait avec ses hommes, armés jusqu’aux dents. Ils se sont insultés, il a ordonné qu’on me relâche, et Dali lui a tout révélé sur moi : j’avais tué son amante, oui, mais j’avais aussi tué Beowulf pour prendre sa place. Et c’est moi qui avais dénoncé Rake et Misha à la police. Parce qu’ils étaient trop près de lui.

Et maintenant, tu la veux toujours? Il lui a demandé, il me serrait la gorge mais il me restait juste assez de souffle pour implorer son pardon, et mon chef m’a regardé avec un air qui m’a désespéré : indifférent. C’est tout. Dali a demandé à avoir les autres documents et ce qu’on avait dans la réserve, sinon il me tuerait. Pour toute réponse, Slash a levé son pistolet et juste avant la détonation, je l’ai entendu me dire, avec un vague sourire triste :

-Désolé, ma belle.

S'ensuivit une fusillade où plusieurs hommes et une femme moururent, dont le traître Dali, et les dits documents furent récupérés par Slash et les survivants de son équipe. Ils laissèrent le soin aux policiers du coin de découvrir et de s'occuper des corps.

Un peu de vous

Ton prénom :: Chloé
Ton âge ::  18 ans
Ton puf:: Anansi

Comment as-tu découvert le forum? ::  La môman dragon m'a ramené ici
Tes premières impressions / choses à améliorer :: Faut revoir la PA, trop de hover tue le hover. Sinon c'est très bien. o.o
Code du règlement :: Mangé par Riley

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Riley O'Connor
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MessageSujet: Re: Walk away or die ~ Isabelle Tremblay Walk away or die ~ Isabelle Tremblay EmptyDim 3 Jan - 15:35

Fiche administrative

Félicitation, vous avez terminé votre fiche de présentation !
Nous vous invitons à lire les annexes pour vous renseigner sur l'architecture ainsi que le dernier jugement. Si vous êtes intéressé à faire votre fiche de lien, vous pouvez cliquer ici ou si vous avez un lieu/un appartement à proposer, vous pouvez cliquer ici.

Maintenant, passons aux choses sérieuses. Lors de votre premier RP, à votre arrivée au purgatoire, les dieux vous donneront un objet que vous pourrez garder ou non.

Voici votre objet : Un livre super détaillé sur les aras d'Amazonie.

Faites-en bon usage.
Bon rp !
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Walk away or die ~ Isabelle Tremblay

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