Nicolas a, depuis sa plus petite enfance toujours été un enfant difficile à gérer. C'était, avec sa sœur, les premiers enfants d'un couple assez peu solide. Père et mère connaissait certes quelques difficultés au sein de leur relation, mais donnaient le meilleur d'eux-même pour élever leurs petits le mieux possible. N'ayant aucunement prévu d'avoir des jumeaux, la situation économique s'avéra bien compliquée. C'est certainement l'accumulation des problèmes d'argents et de famille qui entraîna le jeune homme vers sa terrible échéance. Petit, il habitait sans une moindre demeure qu'il louait au patron du café se situant au Rez-de-chaussé. Tandis que le père cumulait travail de nuit et de jour pour joindre les deux bouts, la mère était quant à elle serveuse dans ce fameux café. Il n'était d'ailleurs pas rare qu'elle y amène ces deux mouflons encore trop jeune pour rester seuls. C'est environs à l'âge de quatre ans que notre héro commença à exprimer son besoin d'attention par des bêtises.

Mettre de la colle dans les cheveux des clients qu'il n'aimait pas, saler et cracher dans leur plat, leur faire du chantage... on le réprimandait et le conseillait de prendre exemple sur sa sœur sage comme une image, mais il n'écoutait pas et piquait des crises insupportables. A tel point que les clients fuyaient le magasin. Sa mère essaya bien des choses pour le tenir en place, toutes en vain. Le patron n'avait donc d'autres choix que de la licencier et lui demander gentiment de déménager. Elle n'en pouvait plus de ce gosse qui n'écoutait rien. C'était un monstre, il avait même noyé le chien pour se venger des punitions qu'elle lui infligeait. Une haine inconsciente s'était formée entre mère et fils. Il avait six ans et fut bien soulager de voir son fils prendre les bancs de l'école. "Nicolas incite ses petits camarades à se battre et jouer à des jeux dangereux.". C'était écrit noir sur blanc, il était un petit merdeux. Le père défendait néanmoins son fils, prétextant que les tensions familiales étaient à l'origine de son comportement. Ne pouvant plus en entendre d'avantage, elle partie sans crier gare, laissant les enfants à la charge du papa.

Elle n'aimait pas son propre fils, c'est ça, hein ?

Son paternel se re-maria avec une femme ayant déjà un fils de trois ans l'aîné du blondis. Il n'aimait pas cette nouvelle situation familiale ni se frère s'entendant un peu trop bien avec sa sœur. Il manifestait de plus en plus son mécontentement, brûlant des voitures avec des personnes à l'intérieur et faire d'autres choses stupides et insensés d'adolescents. C'est également à cette époque qu'il commençait à nourrir une jalousie maladive pour ses "amis". Des parents gentils et affectifs qui avaient les moyens... ça faisait rêver.

Tout de même soucieux d'arranger l'évidant problème de leur fils, ses parents économisèrent pendant près d'un an pour payer à leur fils un psychiatre. Celui-ci nota qu'il était peut-être atteint de "sociopathie" bien que ceci ne fut pas tout à faire sûr. Il proposa tout de même un internement dans un hôpital psychiatrique, mais ils furent contraint de refuser, manquant de moyens. Les séances ne changèrent en rien le comportement de Nicolas qui empira. Il commençait à avoir des tendances suicidaires, à se mutiler avec des clous mais refusait toutes aides ou approches. Un jour, alors qu'il disait "s'ennuyer" il franchit le cape et osa. Cette idée qui lui trottait dans la tête depuis un moment. Il enterra sa jumelle vivante sans rien dire à personne. Il avait alors quinze ans, et la disparition de celle-ci demeura toujours un mystère. Un ans plus tard, prenant pour excuse un "gage" il brûla son frère vif. Malgré le fait que ses parents le défendaient, on l'accusa de tentative assassinat, mais étant atteint d'un trouble mentale majeur, on ne pouvait pas vraiment le juger responsable de ses actes.C'est à dix-huit ans, qu'il mourut du tétanos.