Cerys déverrouilla la porte et pénétra dans sa demeure, allumant les lumière pour chasser l'obscurité de la soirée. Elle commanda à Andrew de déposer la jeune femme sur le sofa alors qu'elle refermait la porte, le verrouillait et finalement, remonta ses manches et retira ses gants, puis ses bottes et rangea tout. C'était le moment de se mettre au travail.
L'albinos alla ouvrir la fenêtre de son salon pour laisser circuler l'air frais. Alors qu'elle se promenait un peu partout dans son appartement au luxueux décor victorien pour ramasser tout ce dont elle avait besoin, elle parlait à Andrew, son invité.
- Je vous en prie, faites comme chez vous ! Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à le demander. Si vous voulez prendre une douche ou bien vous changer, je peux vous montrer ou tout se trouve.
Elle finit par arriver au salon avec plusieurs objets. La jeune femme avait recommencé à respirer. Elle avait perdu la vie une nouvelle fois sur le chemin du retour et c'était un soulagement pour l'occultiste de voir que la roue continuait de tourner et que le cycle de résurrection ne semblait toujours pas s'arrêter. Elle n'osait pas se mettre à la place de la pauvre âme... Elle ne pouvait même pas imaginer ce qu'elle était en train d'endurer depuis tout ce temps passé dans les abysses.
Cerys commença par hydrater un peu sa peau, lentement, avec juste un peu d'eau pour laisser le temps à son corps d'assimiler l'information. À en juger par son état, ça faisait un très long moment qu'elle n'avait strictement rien mangé ou bu. Son corps s'était peut-être habitué au fait de ne pas pouvoir combler cette fonction vitale, mais il ne tenait visiblement pas le coup très longtemps. L'occultiste prévoyait déjà toute sorte de réactions possibles et par quelles phases de guérison elle allait devoir passer avant de réellement commencer à reprendre du poids. Ça allait être très pénible, mais c'était nécessaire. Pas question de la laisser mourir tout le temps. Qui sait, peut-être que les monstres comme les Weirdos et les Jesters n'étaient que des personnes ayant perdu la vie trop souvent ?
Elle soupira en chassant toutes ses questions sans réponses de sa tête, préférant se concentrer sur le moment présent pour une fois. Alors qu'elle continuait de doucement hydrater la jeune femme, Cerys reporta son regard sur Andrew. C'était le bon moment pour démarrer la conversation. Elle établit donc un contact visuel avec lui et lui sourit.
- So ? Depuis combien de temps êtes-vous mort ?
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Andrew E. Coyle Dumb Dummy
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Sujet: Re: [END] Healing Party [PV : Andrew E. Coyle] Mer 4 Mai - 16:07
Never let go, Never let go.
Je savais enfin son prénom, Cerys. Eh bien joli prénom, j’ai pris la fille dans mes bras une fois qu’elle « m’invita » chez elle pour qu’on soigne la fille. Des hôpitaux dans un purgatoire, c’est étrange, mais je me dis qu’en fait même mort, tu vis une vie.. En gros c’est comme si tu n’étais pas mort, c’est assez marrant je trouve. Une fois arrivé dans sa maison, j’ai quitté mes chaussures par politesse et je suis allé déposer la fille sur le canapé comme elle m’avait demandé.
Il est vrai que j’aurai bien besoin d’une douche avec tout ce sang – et la jeune fille inconsciente aussi, mais ça c’est une autre histoire. - Mais j’avais surtout besoin d’un bandage je pense, c’était le plus approprié pour le moment, mais je n’osais pas demander, je me suis toujours débrouillé seul, je n’ai jamais vraiment aidé quelqu’un et là je le faisais, mais je n’allais pas rester ici du moins je crois, c’était juste une rencontre, même si elle semblait gentille je ne pouvais pas lui faire confiance, ce n’était pas dans mes capacités actuelles même une fois mort oui. Je regardais Cerys soigner la fille tout simplement, sans dire un mot au début, j’observai après les alentours, mais sa question me perturba. Combien de temps que j’suis mort ? Il n’y a pas vraiment longtemps. C’était étrange de se rappeler de sa mort, de la date, je pourrai même dire l’heure. C’est marquant, c’est embêtant. J’étais juste en colère.
❝« Merci et hum, ça ne fait même pas un mois. Et vous ? Et pensez-vous qu’elle va s’en sortir ?❞
Je tenais ma blessure même si elle ne saignait plus beaucoup, il est vrai qu’il faudrait que je pense à un bandage tout de même, je n’aimais pas demander, mais je pense que cette fois je n’ai pas d’autres solutions et c’est toujours mieux que de se vider de son sang et mourir une seconde fois comme un idiot en plus ça serait encore de ma faute si je mourais et je ne tenais pas à me dire que je suis mort une seconde fois, car je suis un idiot complet.
Je me suis levé et je l’ai regardé en soupirant, quel idiot je fais encore une fois. J’ai regardé aussi la jeune fille qui ne semblait pas se réveiller. Elle allait mettre du temps à se rétablir, je me demandais si le monstre des abysses allait venir pour récupérer la jeune fille, je pense que oui… Du moins il n’ira pas lui-même, mais si cette fille est si importante il enverra quelqu’un, c’est sûr. C’est toujours comme ça dans les séries, dans les films d’horreur.
❝Je suis désolé aussi de vous importunez avec ça, mais il est vrai que j’aurai besoin d’un bandage pour mon bras si vous avez s’il vous plait. L’homme étrange/monstre ne m’a pas loupé tout à l’heure. ❞
Je touchais mon bras une nouvelle fois, ça faisait un peu mal et ce n’était pas tout jolie, c’est vrai, mais ce n’était pas grave. De toute façon sur le coup je n’avais pas vraiment eu le temps de penser à la douleur… J’avais eu cette sensation qu’il fallait d’abord penser à leurs vies.. Tss chiant ça. Il y avait un petit silence entre deux paroles à chaque fois et il y avait une question qui me trottait en tête, est-ce qu’elle habitait seule ou j’allais voir débarquer un homme grand et baraqué qui allait mal comprendre ma présence et créer des ennuis de ouf ? Non, mais j’dis pas que je porte malheur, mais ça serait tout comme…
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Sujet: Re: [END] Healing Party [PV : Andrew E. Coyle] Lun 16 Mai - 22:00
Cerys écarquilla légèrement les yeux à la vue de la blessure d'Andrew. Elle n'avait pas du tout remarqué ! Peut-être parce qu'il se tenait dans son angle-mort lorsqu'il la suivait jusqu'à son appartement... Elle déposa son matériel et se leva doucement avant de rejoindre le jeune homme, de regarder un peu sa plaie en fronçant les sourcils... puis de lui enlever carrément son chandail sans même lui demander son avis. Elle le fit s'asseoir là où elle était assise à peine quelques secondes plus tôt et commença à l'examiner. D'abord, le bras. Tout en se concentrant, elle prit tout de même la peine de répondre à Andrew.
- En effet, ce plug-ugly vous a bien eu...
Elle commença par nettoyer, puis par désinfecter la blessure avec la trousse de soins qu'elle gardait toujours près d'elle.
- Je suis ici depuis environ un an.
L'albinos approcha son visage du bras de son interlocuteur, regardant chaque détail de la blessure en essayant de déterminer exactement ce qui l'avait causée. Et surtout, si elle étai empoisonnée. Si les Jesters possédaient aussi du venin comme les Weirdos, soit Andrew allait en sentir les symptômes bientôt, soit il allait y goûter en quelques secondes avant de mourir. Peut-être aussi était-ce un poison aux conséquences silencieuses... Dans tous les cas, Cerys voulait être certaine qu'il n'était pas en danger et donc, elle prenait beaucoup de temps pour bien exécuter chaque étape. Elle éloigna son visage et s'empara d'un bandage qu'elle montra à Andrew.
- À l'avenir, je vous prierais de me demander ce genre de chose plus tôt. Ne sait-on jamais ce qu'il peut se passer en quelques secondes...
Elle n'alla pas plus dans les détails, mais elle savait de quoi elle parlait. La miss continua de soigner le bras de son ami en faisant très attention pour y aller doucement. Il y eut un moment de silence un peu lourd, jusqu'à ce que Cerys décide de briser la glace qu'elle avait elle-même créé dans l'ambiance en terminant de placer le bandage et en posant son regard sur la jeune femme encore tout aussi assoi-ffamée qu'avant.
- Quant à cette personne... Avec du temps, elle s'en sortira. Le corps humain est aussi fragile qu'il est résistant... si cela fait du sens pour vous.
Elle se tira une autre chaise et continua d'hydrater doucement sa nouvelle protégée. Celle-ci commençait à réagir ; elle allait devoir passer à la prochaine étape bientôt. Dehors, la nuit commençait à réellement s'installer. À travers la fenêtre, il était possible de voir à quel point la nuit était noire, la lune étant cachée par des nuages, privant tout le monde de sa lumière nocturne. La seule source d'éclairage provenant de l'extérieur était les lumières de la ville, situées un peu plus bas de là où se trouvait l'appartement de l'occultiste. Tout était calme et pendant un moment, la seule chose que l'on était capable d'entendre était le tic tac familier d'une horloge et la respiration pénible de la malade. Du moins, jusqu'à ce que Cerys ne brise le silence une nouvelle fois.
- Et de quelle époque êtes-vous, au final ? Vos possessions me sont complètement inconnues.
Andrew E. Coyle Dumb Dummy
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Sujet: Re: [END] Healing Party [PV : Andrew E. Coyle] Jeu 19 Mai - 20:05
Never let go, Never let go.
Set me free, let me be
▬ Never let go, Never let go.
Je dois bien vous avouez que je suis resté bloquer pendant un moment, genre cinq minutes, à part ma mère et mon père personne ne m’avait jamais vu sans haut même pas mon ex-meilleur ami. Je n’étais pas fier de mon corps avec ces petites cicatrices par-ci par-là dû à ma maladresse légendaire. En plus que ça soit une fille qui me voit comme ça je dois avouer que je suis gêné, mais bon elle me soignait, je ne pouvais pas lui dire qu’elle était vraiment pas culottée, je ne savais pas quoi répondre je dois l’avouer, ce n’était pas facile de dire à quelqu’un qu’on est blessé, du moins pour moi. Je ne voulais pas faire confiance à quelqu’un je ne voulais pas retomber sur quelqu’un qui allait me faire du mal, je voulais vivre une « mort paisible ». Mais ma conscience me disait juste de dire merci comme un gentil jeune homme puis de prendre mes affaires et me barrer en courant en mode « No joke femme j’reviendrai jamais ! »
Une fois qu’elle eut fini de me soigner, j’ai trouvé judicieux de remettre mon haut, c’était vraiment gênant d’être à nu comme ça devant une personne inconnue en plus, oui même mort je me dis que tout n’est pas permis.
« Oui je suis désolé. Je…préviendrai la prochaine fois. Merci de m’avoir soigné. Vous n'êtes pas blessée quelque part j'espère, il ne vous a pas loupé tout à l'heure aussi. »
J’étais tout de même polie. Puis je m’inquiétais aussi, car il était vrai qu'il ne l'avait pas loupé la pauvre, elle était carrément à terre tout à l'heure, j'espère qu'elle n'est pas blessée gravement et qu'elle ne fait pas genre de rien...Quelle époque je venais ? C’était là une question bien étrange, mais en même quand nous la regardons, nous pouvons facilement deviner qu’elle n’était pas de la même époque forcément tout était étrange pour elle. Je me suis levé et je me suis dirigé vers la fenêtre je regardais dehors, la nuit s’était complètement installé, je n’ai pas tout de suite répondu, j’aimais bien ce silence, mais je suppose que ce n’était pas le cas de Cerys étant donné qu’elle essayait d’avoir un sujet de conversation, mais ce n’était pas plus mal, ça pourrait être intéressant de se poser mutuellement des questions.
« Je suis de l’époque... Hum du 21ème siècle et vous ? Puis cela fait un an que vous êtes arrivée, mais est-ce que vous vivez seule dans cet endroit assez grand ? »
C’était difficile à croire, mais je crois que j’étais quand même un peu triste si elle vivait seule, elle semblait gentille, vivre seule même après la mort ce n’était pas cool, surtout quand l’endroit est assez grand, nous ne pouvons pas nier qu’un endroit grand avec seulement une habitante n’était pas vraiment joyeux, même moi je ne le supporterai pas, alors que j’aime vraiment la solitude.
«Ah euh… Si vous avez des questions sur mon époque n’hésitez pas, je répondrai volontiers à vos questions.»
Je suis revenu vers elle tout de même, je me disais que c’était plus poli comme ça.
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Sujet: Re: [END] Healing Party [PV : Andrew E. Coyle] Jeu 19 Mai - 20:39
21eme siècle... c'était impressionnant ! L'information fit sourire Cerys un peu plus qu'elle ne le faisait déjà alors qu'elle commençait à verser de l'eau dans une petite bouteille au goulot étrange. Elle prit un petit moment pour réfléchir à ce qu'avait dit Andrew avant de regarder un peu partout autour d'elle en attendant que la bouteille se remplisse. Elle finit par hausser les épaules en déposant le contenant d'eau et en positionnant la bouteille près du visage de la rescapée.
- Alors... Effectivement, je vis seule, mais je ne trouve pas cet endroit particulièrement grand : au contraire. C'est une question d'habitude, j'imagine. Je dois avouer que la compagnie ne fait pas de mal.
Elle commença à verser de l'eau dans la bouche de la jeune femme, tout doucement. Elle cru que la malade allait tout recracher au début, mais elle avala, ce qui était un signe très encourageant. Elle réagissait bien. L'eau devait la brûler pour le moment, mais en y allant doucement, ça ne serait qu'un moment pénible à passer. Penser à l'état de santé de l'inconnue fit une transition mentale dans le cerveau de Cerys quant à la première question de son interlocuteur.
- Et ne vous inquiétez pas pour moi. Toutefois, j'apprécie l'intention. C'est gentil.
Tout en continuant ses soins avec précaution, Cerys évita de donner des détails avec la fluidité d'un ninja et préféra ne pas s'étendre sur le sujet.
- Je viens du 19eme siècle. Hmmm... Pour vous situer dans le temps, je peux vous dire que j'ai assisté au moment où les cloches du Big Ben ont sonné pour la première fois ; j'ai cru comprendre que cet édifice a traversé l'histoire. C'est fascinant... D'ailleurs, dans votre époque... Où en est la science ? Avez-vous trouvé des réponses aux fameuses questions existentielles ?
Cerys dû se mordre la joue pour éviter d'enterrer Andrew sous une tonne de questions. Elle arriva de justesse à contenir sa curiosité et à ne poser que deux questions. Elle avait tant de choses à demander à propos du futur ! Que ce soit à propos du mode de vie d'un individu aux espèces animales découvertes en passant par la société, les règnes, la science... l'occulte ! Si ce n'était que d'elle, elle pourrait tout arrêter et passer une nuit blanche à parler de tout ça. Malheureusement, elle devait abreuver une assoiffée. De toute façon, elle savait déjà qu'elle n'arriverait pas à s'endormir cette nuit. Alors autant en profiter pendant que son invité était encore éveillé !
Andrew E. Coyle Dumb Dummy
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Sujet: Re: [END] Healing Party [PV : Andrew E. Coyle] Ven 20 Mai - 13:25
Never let go, Never let go.
Set me free, let me be
▬ Never let go, Never let go.
En cours de réécriture je me suis plantée en modifiant le code pour poster mon autre réponse. QAQ
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Cerys A. Tamsin Cerbère, la non-déesse du rap
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Sujet: Re: [END] Healing Party [PV : Andrew E. Coyle] Ven 20 Mai - 23:03
La malade n'était plus la seule à boire, puisque Cerys buvait les paroles d'Andrew. Plus il en disait, plus elle lui donnait de son attention, au point où elle en oubliait presque de soigner la pauvre âme en difficulté étendue sur son sofa. Niveau technologie, elle avait été impressionnée par les électroménagers présents dans son appartement à son arrivée ; surtout le micro-ondes. Quelle invention géniale ! La présence des ampoules électriques dans presque tous ces types d'objets était également impressionnante. Durant son vivant, elle n'avait pu que suivre l'évolution de ces petites lumières et elle avait déjà... enfin... perdu la vie lorsqu'elles étaient devenues vraiment efficaces et populaires. L'albinos fut tirée hors de ses pensées par la question de son ami, qu'elle écouta au début avec curiosité avant de hausser un sourcil et de tourner son regard vers lui. Comme il était dans son angle mort, elle cessa un moment d'abreuver la jeune femme - de toute façon il lui fallait bien une pause - et elle tourna un peu plus la tête jusqu'à ce qu'il apparaisse dans son champs de vision. Lorsqu'elle croisa son regard un court instant, elle lui sourit, amusée.
Les droits des femmes... désastreux ? Cette façon d'interpréter la chose la fit rire doucement.
- Des droits ? Quels droits ?
Cerys se tourna vers la jeune femme sur son sofa et la laissa se reposer. Elle déposa la bouteille sur la table du salon avant de définitivement se tourner vers Andrew. Ce fut à cet instant qu'elle remarqua qu'il était assis sur le sol. Cette révélation la fit presque sursauter et elle s'empressa de lui ramener une chaise de la cuisine pour qu'il puisse s'assoir normalement. Quel genre d'hôte était-elle, à laisser son invité sans siège ? C'était limite si elle voulait lui faire de la place sur son sofa. Enfin bref, en reprenant place sur sa propre chaise, Cerys fit un petit mouvement machinal comme pour pousser cet événement dans le passé et finalement reporter sa concentration sur le sujet. Elle soupira avant de continuer.
- À comparé avec les droits des hommes, la femme n'a... ou bien, n'avait absolument aucun droit. Les premiers exemples qui me viennent à l'esprit sont le droit de vote et le droit d'avoir une propriété. C'était impensable pour moi de posséder une habitation, que ce soit un taudis ou un château. J'ai mis du temps à m'habituer à mon mode de vie actuel. Tout est tellement différent ici, avec les époques qui s'entrecroisent... C'est à la fois fascinant et conflictuel.
Elle n'allait certainement pas s'en plaindre par contre, puisque grâce à ça, elle avait pu étudier plusieurs faits très intéressants sur la société de telle ou telle époque... et oui, elle était tombée sur des objets assez utiles pour changer une vie entière. Et des beaux vêtements, oh oui ! Enfin bref.
- J'ai beau venir d'une famille de vrais bourgeois dans leurs choux gras, j'avais des... contacts avec les familles allant de la Middle Class à la Working Class. Dans tous les cas, je peux te dire qu'en apparence, la femme est considérée comme une sorte de chose pure qu'il ne faut absolument pas souiller. Elle ne put s'empêcher de sourire un peu plus en pensant à la suite. Avoir une peau blanche était un signe majeur de pureté. Sur ce point, j'ai été chanceuse. Sa phrase se termina par un rire. Mais être considérée comme tel n'a jamais vraiment été une bonne chose. Toutes ces règles sur l'apparence et la "surface" d'une femme a, en quelque sorte, étouffé complètement le reste.
La miss hésita à entrer dans les détails. D'un côté, elle savait que les informations qu'elle conservait étaient très utiles à Andrew, mais de l'autre... elle voulait absolument éviter de trop en dire, question de garder ses secrets et informations personnelles bien en sécurité dans son propre cerveau. Alors elle décida de ne pas aller plus loin et de garder ses problèmes passés... dans le passé.
Toujours avec son petit sourire, Cerys remplit à nouveau la bouteille et estima devoir attendre encore quelques minutes avant de recommencer à abreuver sa nouvelle protégée. Elle se sentait comme un vrai médecin. L'espace d'une simple seconde, elle pensa à son oncle et eut l'impression de se faire poignarder au cœur, ce qui la força à immédiatement penser à autre chose. Ce n'était pas le moment de penser à ce genre de chose. Elle avait l'intention de continuer le cycle question / réponse, de toute façon. L'occultiste secoua un peu la tête comme pour chasser les résidus de pensées négatives et reporta toute son attention sur Andrew. Machinalement, elle se mit à faire des mouvements répétitifs avec sa précieuse montre à gousset.
- Ahem. Alors... À votre époque, comment sont les droits des femmes ? Oh ! Et qu'est-il devenu des codes et du comportement en société ? Je ne croise plus de gentlemans... pas que ce soit une mauvaise chose, entendez-moi bien. Vos... comment dire ? Vos "critères" me semblent drastiquement différents... Je voudrais en savoir plus !
Andrew E. Coyle Dumb Dummy
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Sujet: Re: [END] Healing Party [PV : Andrew E. Coyle] Sam 21 Mai - 20:12
Never let go, Never let go.
Set me free, let me be
▬ Never let go, Never let go.
La chaise puis le sol. La chaise puis de nouveau le sol. Je regardai Cerys qui venait d’apporter une chaise tout en écoutant ce qu’elle me disait. La chaise n’était vraiment pas ma priorité, d’ailleurs j’étais mieux par terre, c’était ainsi, c’était comme ça même de mon vivant. Mais ce n’était surement pas le moment d’épiloguer sur une chaise, ce n’était pas le plus important. Donc si je comprenais bien les femmes n’avaient aucun droit ok… Ce code de physique, si on regarde bien, c’est la même maintenant, mais avec des critères plus vastes, mais toujours aussi strict.
« Je vois, la vie devait être dure avec tous ces codes à tenir. »
Je me suis relevé, tout en écoutant ses paroles j’ai fait le tour du canapé et je me suis accoudé au-dessus pour regarder la jeune endormie. Je l’ai regardé pendant un temps en me disant que peut-être on devrait l’emmener à l’hôpital, la laisser là était sans doute l’idée la plus idiote qu’on ait eu, mais elle semblait savoir ce qu’elle faisait, alors je ne disais rien, sa question me fit réfléchir. Elle avait tellement raison.
« Les droits des femmes ? Comment ils sont ? C’est simple ils ont évolué, mais pour les hommes les femmes sont toujours aussi faibles. Le fait qu’elles aient acquis quelques droits, tatata, c’est juste pour ne pas qu’elles fassent un scandale, elles ont le droit de vote maintenant, je trouve ça cool ! Tu sais avant il y avait que les hommes, ce n’était pas trop super, mais maintenant il y a des femmes. Il y a même des femmes présidentes ! »
J’ai recommencé à marcher, je bougeai beaucoup, mais ça c’était parce que j’étais nerveux, d’habitude je ne parle pas autant, ce n’était certainement pas bon que je parle autant, ce n’était vraiment pas bon, j’ai secoué la tête sans vraiment y pensé, c’était normal après tout, elle posait des questions, je suis un homme poli je réponds, n’est-ce pas normal ? Après avoir fait de nouveau le tour du canapé je me suis assis de nouveau par terre, décidément la chaise n’allait sans doute pas servir.
« Il n’y a plus vraiment de gentlemans. Du moins, ils ne sont plus comme avant. Nos critères sont effectivement différents d’avant. Vous savez les femmes peuvent sortir comme bon leur semble, sans qu’elles aient la famille derrière elles, elles peuvent choisir l’homme qu’elles veulent, par exemple si elles l’ont rencontré dans un parc, si elles tombent amoureuse de cette personne, bah elles peuvent sortir avec. »
Je ne pouvais pas nier complètement la chose, après tout il y avait des familles qui étaient vraiment encore dans le code « Tu me présentes ton copain », ou bien qui arrangent encore des mariages sans que les deux se connaissent, après tout nous ne pouvions pas changer l’être humain. La religion, la catégorie sociale, l’origine, les études.. Ce n’était pas si important. Du moment que les personnes étaient heureuses, je me suis toujours demandé comment la mentalité avait changé comme ça, du jour au lendemain les pratiques anciennes étaient traiter de barbares et ont laissé place à quelque chose de bien mieux, mais est-ce vraiment mieux ?
« Mais il est vrai que parfois, les anciennes méthodes sont là. Il y a des familles qui arrangent encore les mariages, qui décident qui sort avec qui. »
J’ai fait une petite pause, je cherchais mes mots, je cherchais comment lui dire qu’en réalité, il y avait toujours autant de critères tout en ayant changé, mais cependant…Ah oui.
« Vous savez la religion, la catégorie sociale, l’origine ou le physique dans la famille ça ne compte plus vraiment, mais il est vrai que maintenant le physique compte beaucoup, si tu n’as pas la taille d’un mannequin tu es laide, si tu n’es pas beau comme un acteur tu es laid et tu ne sers à rien, ce n’est pas la société a grandi, mais mentalement c’est toujours la même chose qu’avant, tout fonctionne pas critères, tout doit être carré sinon tu es traité comme un monstre ou une personne qui ne veut pas rentrer dans le moule de la société. »
Je me suis adossé contre le canapé tout en soupirant, la vie était dure parfois, même si j'étais mort, mais je veux dire expliquer tout ceci, expliquer que la mentalité a beau évolué, ce n'est pas toujours une bonne chose. C'est même devenir pire.
«Vous aviez des codes de conduite à adapter pour aller à des rendez-vous ? Genre fallait un chaperon ou bien ? Ah si je n'étais pas été trop clair dites le moi.»
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Sujet: Re: [END] Healing Party [PV : Andrew E. Coyle] Sam 21 Mai - 20:51
C'était vraiment très, très, très, très étrange qu'Andrew ne semble pas apprécier la chaise qui restait vide en plein milieu du salon. Cerys avait passé un long moment à la regarder tout en écoutant ce que son ami lui disait à propos de son époque qui semblait définitivement pire que la sienne. C'était décevant d'apprendre à quel point le jugement sur l'apparence, la "surface" des choses était tout aussi puissant, voir encore plus que celle qui lui avait causé tant de problèmes lors de sa propre vie. En se fiant à la description du jeune homme, l'albinos se demandait très sérieusement si elle aurait été capable de s'en sortir si elle avait vécu dans ce futur... Il lui semblait horrible.
Abandonnant l'idée qu'il puisse prendre place sur la chaise, Cerys tenta de conserver son regard sur Andrew, qui bougeait et se promenait partout. Une fois de plus, c'était étrange pour elle : elle était habituée aux discussions interminables assise à une table, entourée de ladies qui ne faisaient que déblatérer des propos anodins et vides de sens. Qu'est-ce qu'elle pouvait s'ennuyer durant ces meetings... Mais voilà, maintenant qu'elle y pensait, elle ressentait encore cet horrible pincement au cœur. Définitivement, elle ne devait pas être d'humeur, ce soir... Il fallait vraiment qu'elle se change les idées. Tout en continuant de jouer avec sa montre à gousset, la miss revint à la réalité lorsque son interlocuteur anti-chaise lui posa une question fort dense. Les réponses qui lui venaient à l'esprit représentaient une grande partie de sa vie, voire presque toute sa vie.
- J'imagine que ce n'est plus le cas dans votre époque si vous me posez cette question... mais oui, il y avait un code extrêmement strict que toutes les femmes sans exception devaient appliquer si elles voulaient un mari.
Au début, elle voulait s'arrêter là, mais elle voyait bien qu'elle n'avait pas donné assez de détails. Alors elle se mit à réfléchir en généralisant plutôt qu'en se rappelant sa propre procédure, qui avait été disons... très compliquée.
- Il me faut simplement savoir avant toute chose de quelle classe vous désirez entendre parler. - Humm... la vôtre, disons. - Hmm, la mienne...
C'était un peu plus problématique personnellement-parlant, mais elle ne saurait refuser une requête comme celle-ci. La jeune femme prit un moment pour réfléchir avant d'entrelacer ses doigts ensembles sur ses cuisses et de répondre avec le plus de précision possible.
- First of all, indeed, il fallait absolument la présence d'un chaperon. Ce chaperon pouvait être la ère de la famille ou bien une femme déjà mariée. En général, pour rencontrer un homme, la famille organise un bal où plusieurs hommes vont et la future mariée ne pourra danser que trois fois avec le même homme parce que si elle danse quatre fois avec le même, oh ! Cela est inapproprié ! Il était possible de voir qu'elle avait une dent contre cette norme. Enfin, je vous épargne les détails, ils sont trop nombreux pour tous les nommer. Mais e général, une femme se doit de marier un homme riche, voire plus riche que sa famille et n'aura en aucun cas le droit de marier un homme faisant partie d'une classe plus basse que la sienne. Which is frustrating, puisque tous les vrais hommes sont inaccessibles...
Cerys se donna une gifle mentale pour en avoir trop dit dans cette dernière phrase. Qu'est-ce qui lui prenait, aujourd'hui ? Elle s'empressa de corriger le tir et répliqua à peine une seconde plus tard pour éviter les malaises :
- Au fait... Avez-vous trouvé votre appartement ? Après un mois à errer ici, j'espère que vous avez un toit bien à vous.
C'était sa façon de lui demander où il comptait aller lorsque la nuit sera passée. Il fallait bien le savoir, question de prévoir ce qu'elle ferait la journée d'après...
Andrew E. Coyle Dumb Dummy
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Sujet: Re: [END] Healing Party [PV : Andrew E. Coyle] Dim 5 Juin - 15:54
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C’était vraiment étrange comment une époque pouvait changer, il était vrai que nous avions évolué et je crois que c’était tant mieux pour les femmes, car à l’époque de cette albinos, ce n’était pas vraiment le top, je me demandai même comment cela a-t-il pu évoluer ainsi, je me suis toujours demandé qui a vraiment déclenché cette évolution ? Autant chez l’homme que chez la femme, je sais qu’il y avait les révolutions, mais chez certains pays qui avaient des droits bien plus que nous en n’ont très peu maintenant et nous, eh bien nous en avons beaucoup maintenant, c’était comme si le monde fonctionnait à l’envers, c’était étrange et intéressant. J’ai regardé un instant Cerys, je me suis dit que si elle avait survécu, elle aurait dû se marier à un homme qu’elle n’aimait pas. Un homme qui n’avait aucune importance à ses yeux et un homme qui s’en fichait surement d’elle qui aurait juste voulu des enfants pour avoir une descendance convenable et ainsi de suite, je me demande bien qui avait pu la tuer. Ce n’était vraiment pas commun de se poser cette question je m’en doute bien, mais je crois que c’était une question qu’on pouvait se poser, ce n’était pas si bête surtout que je me demande bien ce qu’elle a pu faire de « mal » pour mourir, ce n’était surement pas une mort naturelle, enfin bref je l’écoutais attentivement encore une fois ce n’était pas le moment de divaguer sur un autre sujet.
« D’accord je vois, vous aviez donc un code très strict par rapport à ça, du coup je suppose que pour les autres « catégories » de personne, c’était un peu la même chose, mais avec des règles plus différentes ? »
Sa question pour mon appartement me perturba, il est vrai que je n’en avais pas… Ah ouais, maintenant qu’elle le disait je ne faisais qu’errer et non trouver un appartement je vivais ici et là je me douchais en trouvant les trucs qui fallait, je faisais ma vie sans vraiment me trouver un toit, je n’arrivais pas réellement à me dire que j’étais dans ce qu’on pourrait dire une nouvelle vie, je ne pensais pas que la mort ressemblait à ça. J’ai lâché un gros soupire en mode un peu désespoir tu vois, mais en plus je ne savais même pas où aller pour trouver un logement, je sais que c’est un peu idiot, mais j’étais un peu perdu voilà, je me fous tellement de tout que je n’ai même pas cherché à comprendre la chose.
J’ai regardé Cerys puis j’ai souris et m’étirent un peu. Il fallait bien que je lui dise la vérité je n’allais pas lui mentir après ce que nous avons vécu ensemble…C’était d’ailleurs une étrange façon de se rencontrer.
« Je dois avouer que non je n’ai pas de logement, je ne sais même pas où il faut aller, vous savez où je pourrai me renseigner ? »
Plus les minutes passaient et plus je me disais que j’appréciais sa compagnie. Shut up bro. Il ne faut pas que tu te dises ça, ce n’est pas le moment n’oublie pas qu’il ne faut faire confiance à personne. Ils ne sont pas dignes de confiance, même si elle semble différente. Enfin bref on ne va pas épiloguer cent ans, après tout qu’est-ce que je risque maintenant ? Je suis mort plus rien ne m’importe je suis juste fini pour la fin des temps, j’ai juste à faire un peu le gentil puis après je verrai si elle est vraiment digne de confiance, quoi qu’elle pourrait jouer la comédie et puis on…
« Ça vous direz de m’accompagner au marché demain matin… ? »
Moment de silence qu’est-ce qui m’a pris de dire une telle chose ? Ce n’était pas bon du tout pour mon image et pour ce que je veux faire passer comme message, vite une solution, vite vite Andrew.. Ah voilà la jeune fille malade !
« Pour qu’on trouve des habits corrects pour elle, puis des choses qui pourraient être utile à cette jeune fille une fois qu’elle sera réveillée pour qu’on puisse enfin la laisser en paix… »
J’avais regardé sa réaction, elle venait juste de fermer sa grosse montre à gousset puis elle eut un petit sourire. Était-ce bon signe ou non ? Je ne sais pas je vais le découvrir bientôt.
« Of course. Je dois vendre quelques babioles de toute façon. » « Oh, eh bien ça tombe bien ahah. »
Après ceci nous avons parlé des petites choses anodines toute la soirée et quand j’ai relevé les yeux j’ai vu qu’il était déjà le matin, le temps passe tellement vite quand nous parlons de choses, je dois avouer que je n’avais pas vraiment fait de longues phrases au court de la soirée, mais j’avais appris des choses sur le purgatoire, on s’était même un peu occupé de la fille, mais elle ne faisait que dormir du coup nous n’avions pas beaucoup de choses à faire. Je me suis relevé et cette fois-ci je me suis étiré, car j’avais une sensation de fourmis dans les jambes, c’était un peu désagréable, mais c’était marrant de voir que j’avais toujours les mêmes sensations que si j’étais vivant.