Lorsque je suis née j'étais le diamant de mes parents qui avaient eu beaucoup de mal à m'avoir. J'étais fille unique mais j'avais deux petits chiens un mâle et une femelle, l'un se nomme Gordon comme le célèbre cuisinier Gordon Ramsay et la femelle se nommait Smoothie comme le milkshake. Je les avais deux mois après ma naissance, nous avions donc pratiquement le même âge tous les trois et les adoraient. Je les ai eu tout le long de ma courte vie, d'ailleurs notre mort n'avait pas été très éloignées les une des autres. à croire que nos âmes et nos destins étaient presque reliés. Nous vivions en France car ma mère était française et mon père japonais, pour faciliter ma mère mon père accepta de vivre en France avec elle. En plus c'était un endroit qu'ils chérissaient tous deux beaucoup car c'était pendant un voyage professionnel de mon père qu'ils s'étaient rencontrer.

A l'âge de cinq ans mes parents m'ont mise au CP, ils ne voulaient pas m'envoyer à l'école avant, car ils voulaient m'avoir auprès d'eux le plus possible mais, la loi oblige l'enfant à être scolarisé à l'âge de cinq ou six ans. Notre familles était vraiment très uni enfin, en apparence, car mon père sortait de temps en temps au bar et lorsqu'il revenait et qu'il avait trop bu il avait pour habitude de violenté ma mère. A l'école je n'avais vraiment pas d'ami, j'étais seule tout les jours dans mon petit coin à dessiner ou à chanter un peu en faisant en sorte que personne ne m'entende. J'adorais le chant, la musique, le dessin et l'écriture. J'étais un peu " Intello " selon les autres mais qu'importe leurs avis je ne changeais pas pour autant et restais moi-même, même s'il m'arrivait de pleurer en me demandant pourquoi personne ne m'acceptait tel que j'étais mais, je ne déprimais pas bien longtemps, j'avais Smoothie et Gordon mes deux petits Yorkshire pour me remonter le moral. Je ne savais pas pourquoi je n'avais pas d'ami, peut-être parce que j'étais assez insociable, en apparence et peut-être un peu au premier abord.

Le jour de mes huit ans mes parents m'offrirent une guitare classique de taille 3/4 la taille au-dessus me dépassait, cela aurait dur d'en jouer. Je me suis mise à apprendre à en faire et depuis que j'avais commencé, je n'ai jamais vraiment arrêté. La guitare reliait presque toutes mes passions : L'écriture lorsqu'il s'agit d'écrire des partitions, la musique que je fais, un peu de chant aussi de temps a autre chanté en musique c'est bien mieux et le dessin, car les notes qu'il fallait placer faisait penser à des dessins des dessins donc cette guitare était vraiment parfaite pour moi. Contre toute attentes je jouais tellement que j'ai vite appris et en jouer, en même tant je m'exerçais tous les jours pendant des heures.

Plus je grandissais plus mon amour pour mes deux petits chiens et pour la guitare prenait de l'ampleur, par contre je n'avais toujours pas d'amis cependant, j'avais beaucoup d'ennemis. En entrant au CM1 j'avais découvert ce que c'était de se faire frapper, insulter, etc. J'étais vraiment malheureuse mais, je ne disais rien à personne, ni aux professeurs ni à mes parents, je me disais qu'ils avaient déjà assez de soucis personnel alors je n'allais pas en plus venir les embêter. Pourquoi être embêter ainsi ? Qu'est-ce que je leurs avais fais de mal ? Je me posais ses questions sans cesse.

En arrivant au collège toujours la même chose, bien que les enfants étaient bien plus méchants. J'étais dans un endroit assez néfaste au bon développement d'un enfant qui se construit. Une après-midi, un groupe de garçon était venus pour m'embêter et me mettre en colère. A force de les supporter je n'en pouvais plus et pour me venger, je pris toutes les affaires du meneur et les mettre sous la pluie un jour de pluie torrentiel, il m'avait d'ailleurs dis que je le regretterais amèrement car dans son sac se trouvais la dernière photo de sa petite sœur qui n'était plus de notre monde depuis quelques mois. Un jour c'était une journée où les enfants pouvaient ramener leurs animaux de compagnie j'avais donc ramené mes deux petits anges, si seulement j'avais su ce qu'il allait se passer. Les autres ne m'aimait tellement pas que lorsque que j'eus le dos tournée les garçons prirent mes chiots et les tuèrent entre la pause et la reprise du cour. Ils emmenèrent les chien dans un coin de la salle, ils étaient seuls c'était pas difficile de faire ça, et serra leurs petits cous si mignon mettant ensuite leurs deux petits corps sans vie sur mon bureau. A cette vue macabre, je me suis mise pour la première fois en colère comme jamais, j'avais pris un câble dans la classe de SVT, car c'était là-bas que nous étions et la classe d'après devait travailler sur les branchements électriques. Une fois ce câble en main je l'enroule autour du cou du meneur serrant de toutes mes forces sans réfléchir à ce que j'étais en train de faire, il devait juste payer par sa vie son acte. Je fus obliger de lâcher à cause du professeur et des autres élèves. A ce jour je n'avais plus jamais souris, je jouais des musiques tristes à la guitare, des musiques tristes tel que " Un dernier sourire " ou bien " pleure " ce genre de musique qui ne nous donne que l'envie de mourir. En apprenant ce que j'avais fait mes parents ne savaient plus quoi faire et d'un coup des disputent arrivèrent entre mes parents. En quelques jours notre famille uni, ou presque, était devenue une famille dès plus divisée. Mon père qui aimait déjà boire était devenue bien vite alcoolique à boire à toutes heures pour oublier son chagrin et ses problèmes.

Un soir très tard, l'homme qui m'avait servi de père jusqu'ici était rentré bien plus saoul et tard du bar que d'habitude. Énervée ma mère lui cris dessus, mais après quelques minutes je n'entendais plus rien de ma chambre, cela me semblait assez bizarre, car ils criaient bien plus avant. Je descendis et vis le corps de ma mère sans vie la gorge tranchée et mon père muni d'un couteau à la main. J'étais tellement choquée par la scène que j'en oubliais de partir après la police ou bien fuir. Mon père s'approche alors de moi et sans que je ne fasse bouge je ressentais une insoutenable douleur dans l'estomac. Je regardais alors le couteau qui était planté dans mon ventre puis l'homme saoul en fasse de moi. Non ce n'était plus mon père, seulement un ivrogne qui venait de commettre le crime de tuer sa femme et bientôt sa fille. Il me poignarde encore trois ou quatre fois avant de me laisser tomber au sol et me laisser me vider de mon sang lentement. Après quelques minutes d'agonie je succombais à mes blessures.

Un peu plus d'un mois après mes petits chiens, je meurs à mon tour et me retrouve dans cet endroit bizarre qu'est le purgatoire sans savoir ce que mon père était devenu après cet incident, était-il mort ? En prison ? Avec une autre femme ? Je ne sais rien de ce qui lui est arrivé et dans un sens tant mieux pour moi, je ne veux plus jamais entendre parler de lui.